Le travail de Karilee Fuglem prend la forme de dessins, de photographies, de livres d'artistes et d'installations, qui collaborent avec la lumière ambiante et les mouvements de l'air. Ses matériaux sont parfois à peine visibles, ou conçus pour réfléchir la lumière sur une surface, faisant de la réflexion elle-même l'œuvre d'art. La lumière naturelle lie le spectateur au présent toujours changeant, à sa position sur une planète en rotation autour d'une unique source de lumière : notre corps, notre lune, réfléchissant. Chaque instant peut devenir un paysage onirique lorsque quelque chose de visible disparaît dans l'ombre, puis réapparaît, le souffle du vent déplaçant les nuages. 


Élevée à Prince George, en Colombie-Britannique, Fuglem vit à Montréal depuis 1989. Son travail a été présenté dans des expositions solo à travers le Canada, notamment à la Fonderie Darling (Montréal), à la Galerie Koffler (Toronto), à la Oakville Galleries (Ontario), au Centre d'art Expression (Ste-Hyacinthe), à la Two Rivers Gallery (Prince George, C.-B.) et dans de nombreuses expositions collectives, notamment au Musée des beaux-arts du Canada (2007), au Musée des beaux-arts du Québec (2016), au Musée d'art contemporain de Montréal (1997) et la Biennale de Montréal (1998 et 2011). Elle a développé  des oeuvres  d'art public monumentales au CHUM de Montréal (2017) et à la bibliothèque L'Octogone (2023).

Ses œuvres se retrouvent dans les collections du Musée d'art contemporain, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts du Canada, du Whyte Museum of the Canadian Rockies, de BMO et de Bennett Jones LLP, entre autres.