
Karilee Fuglem
Untitled (2010-11-16, 15:44 pm), 2010
Impression au jet d'encre sur papier archive / Inkjet print on archival paper
16 x 24 "
40.6 x 61 cm
40.6 x 61 cm
© Karilee Fuglem
$ 1,100.00
'To keep track of fleeting moments, I maintain a parallel practise of photography, to both engage with and record what is always, already present between myself and the visual world....
"To keep track of fleeting moments, I maintain a parallel practise of photography, to both engage with and record what is always, already present between myself and the visual world. A key factor in both my studio work and the recording of it is a certain slowness — in the process of making it as much as in the way it is received. To this end I have favoured natural light, because of its continual, unremarked reminder that we live on a planet rotating in space, and our tiny existence in face of that magnitude. When daylight changes the appearance of things from moment to moment, sometimes to the point of erasure in the course of a day, we feel the loss as a momentary twinge of dismay; the return of a sun spot brings an inchoate pleasure. These barely perceptible emotions are where we live — body, feeling, mind, consciousness all intertwined with something incomprehensible, but ever present. The intuition that goes along with knowing this propels me along this path where the imagination and the tactile meet." - Karilee Fuglem
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"Pour garder une trace des moments fugaces, je maintiens une pratique parallèle de la photographie, pour à la fois m'engager et enregistrer ce qui est toujours, déjà présent entre moi et le monde visuel. Un facteur clé de mon travail en studio et de son enregistrement est une certaine lenteur - tant dans le processus de réalisation que dans la façon dont il est reçu. À cette fin, j'ai privilégié la lumière naturelle, parce qu'elle nous rappelle sans cesse, sans le savoir, que nous vivons sur une planète en rotation dans l'espace, et que notre existence est minuscule face à cette ampleur. Lorsque la lumière du jour change l'apparence des choses d'un moment à l'autre, parfois au point de les effacer au cours de la journée, nous ressentons la perte comme un pincement au cœur ; le retour d'une tache solaire apporte un plaisir insignifiant. Ces émotions à peine perceptibles sont le lieu où nous vivons - le corps, le sentiment, l'esprit, la conscience, tous entrelacés avec quelque chose d'incompréhensible, mais toujours présent. L'intuition qui va de pair avec le fait de savoir cela me propulse sur ce chemin où l'imagination et le tactile se rencontrent". - Karilee Fuglem
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"Pour garder une trace des moments fugaces, je maintiens une pratique parallèle de la photographie, pour à la fois m'engager et enregistrer ce qui est toujours, déjà présent entre moi et le monde visuel. Un facteur clé de mon travail en studio et de son enregistrement est une certaine lenteur - tant dans le processus de réalisation que dans la façon dont il est reçu. À cette fin, j'ai privilégié la lumière naturelle, parce qu'elle nous rappelle sans cesse, sans le savoir, que nous vivons sur une planète en rotation dans l'espace, et que notre existence est minuscule face à cette ampleur. Lorsque la lumière du jour change l'apparence des choses d'un moment à l'autre, parfois au point de les effacer au cours de la journée, nous ressentons la perte comme un pincement au cœur ; le retour d'une tache solaire apporte un plaisir insignifiant. Ces émotions à peine perceptibles sont le lieu où nous vivons - le corps, le sentiment, l'esprit, la conscience, tous entrelacés avec quelque chose d'incompréhensible, mais toujours présent. L'intuition qui va de pair avec le fait de savoir cela me propulse sur ce chemin où l'imagination et le tactile se rencontrent". - Karilee Fuglem