
Shahla Bahrami
Shâér, névissàndeh, rooznâméhnégâr | Poète, écrivain, journaliste, 2021
Estampe numérique sur papier d’archive MOAB 300gr / Digital print on MOAB 300g archival paper
8 1/2 x 11 in
21.6 x 28 cm
21.6 x 28 cm
Ed. 5
Séries: Je mange ma langue
© Shahla Bahrami
$ 500.00
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Coffret métallique couvert d’un tissu rouge et renvoyant à l’enfermement. Trois sacs de thé, un à l’intérieur et deux à côté, illustrent la détention et l’isolement. _______________ Metal box covered...
Coffret métallique couvert d’un tissu rouge et renvoyant à l’enfermement. Trois sacs de thé, un à l’intérieur et deux à côté, illustrent la détention et l’isolement.
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Metal box covered with a red cloth and referring to confinement. Three tea bags, one inside and two next to it, illustrate detention and isolation.
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"Ce projet sur la censure et l’autocensure, consiste en une série de notations persanes sur la nourriture : il s’agit de mélanger des éléments de gastronomie avec des expressions linguistiques en insérant l’écriture dans la nourriture. Dès lors, Je mange ma langue devient à travers l’action de manger celle d’effacer, d’autocensurer et de censurer.
Si la parole prend la forme d’une ouverture, d’un don, d’une extraction de soi, manger est au contraire le mouvement d’un retour à soi, d’une compression, d’une disparition dans la chair. Différentes cultures ou croyances associent par des rituels ces deux éléments où l’acte d’avaler les mots est porteur de pouvoir.
Je mange ma langue, en faisant disparaître les mots avec la nourriture, provoque une autocensure. Si le public me rejoint à cette table, cela symbolise non plus l’autocensure mais la censure alors que les autres mangeront ma culture étrangère, dans la même foulée de la colonisation qui censure et dévore les identités. " - Shahla Bahrami
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Metal box covered with a red cloth and referring to confinement. Three tea bags, one inside and two next to it, illustrate detention and isolation.
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"Ce projet sur la censure et l’autocensure, consiste en une série de notations persanes sur la nourriture : il s’agit de mélanger des éléments de gastronomie avec des expressions linguistiques en insérant l’écriture dans la nourriture. Dès lors, Je mange ma langue devient à travers l’action de manger celle d’effacer, d’autocensurer et de censurer.
Si la parole prend la forme d’une ouverture, d’un don, d’une extraction de soi, manger est au contraire le mouvement d’un retour à soi, d’une compression, d’une disparition dans la chair. Différentes cultures ou croyances associent par des rituels ces deux éléments où l’acte d’avaler les mots est porteur de pouvoir.
Je mange ma langue, en faisant disparaître les mots avec la nourriture, provoque une autocensure. Si le public me rejoint à cette table, cela symbolise non plus l’autocensure mais la censure alors que les autres mangeront ma culture étrangère, dans la même foulée de la colonisation qui censure et dévore les identités. " - Shahla Bahrami
Expositions
Mes histoires courent, courent (10 juin - 16 août 2021) @ PFOAC10
sur
10