
Shahla Bahrami
Tapis persan, 8, 2017-2021
technique mixte / mixed media
22 x 20 cm
8 5/8 x 7 7/8 in
8 5/8 x 7 7/8 in
Séries: Tapis persan
© Shahla Bahrami
$ 375.00
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'Par soif de connaissance, j’ai toujours été une lectrice et une collectionneuse de textes censurés. Même si je n’ai pas toujours l’occasion de les relire, je les garde comme des...
"Par soif de connaissance, j’ai toujours été une lectrice et une collectionneuse de textes censurés. Même si je n’ai pas toujours l’occasion de les relire, je les garde comme des objets précieux.
Tapis persan met en lumière la violence inhérente à l’acte de censure. Les textes persans censurés extraits de mes lectures sont devenus un medium pour créer des œuvres. Je fragilise ces papiers de la même manière que la censure et l’autocensure fragilisent la création de l’artiste. En découpant plusieurs bandes de textes pour les tisser, je transforme ces écritures en tapis. Que ce soit des textes politiques écrits par une tierce personne pour signaler la censure ou mes propres journaux qui dévoilent l’autocensure, cette œuvre symbolique interroge la liberté d’expression. Dans ce processus, nous passons d’un objet sacré à un autre : du livre au tapis persan de grande valeur, fragile et précieux, installé au mur pour d’afficher sa rareté. Mon œuvre est installée de la même manière.
L'intention n’est ni de choquer ni de provoquer mais bien de proposer une vision à partir de laquelle peut s’instaurer un dialogue sur la censure et l’autocensure dans l'œuvre, sujet glissant ici au Canada sous prétexte d'un dialogue consensuel qui s'impose souvent dès lors la manifestation d'un mécontentement public. " - Shahla Bahrami
L’artiste remercie le Conseil des arts de l'Ontario et la Ville d’Ottawa de leur appui.
Tapis persan met en lumière la violence inhérente à l’acte de censure. Les textes persans censurés extraits de mes lectures sont devenus un medium pour créer des œuvres. Je fragilise ces papiers de la même manière que la censure et l’autocensure fragilisent la création de l’artiste. En découpant plusieurs bandes de textes pour les tisser, je transforme ces écritures en tapis. Que ce soit des textes politiques écrits par une tierce personne pour signaler la censure ou mes propres journaux qui dévoilent l’autocensure, cette œuvre symbolique interroge la liberté d’expression. Dans ce processus, nous passons d’un objet sacré à un autre : du livre au tapis persan de grande valeur, fragile et précieux, installé au mur pour d’afficher sa rareté. Mon œuvre est installée de la même manière.
L'intention n’est ni de choquer ni de provoquer mais bien de proposer une vision à partir de laquelle peut s’instaurer un dialogue sur la censure et l’autocensure dans l'œuvre, sujet glissant ici au Canada sous prétexte d'un dialogue consensuel qui s'impose souvent dès lors la manifestation d'un mécontentement public. " - Shahla Bahrami
L’artiste remercie le Conseil des arts de l'Ontario et la Ville d’Ottawa de leur appui.