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Chih-Chien Wang
Pear and Glass Water, 2017
Impression au jet d'encre / Inkjet print
40 x 32 1/8 "
101.6 x 81.3 cm
101.6 x 81.3 cm
Ed. 5 + 2 AP
Series: Winter connects us then Spring arrives
© Chih-Chien Wang
$ 5,500.00
L’hiver nous lie, puis vient le printemps Les processus de documentation peu à peu remuent et altèrent le déroulement d’événements. Loin d’être passifs, ils offrent une structure à leurs sujets;...
L’hiver nous lie, puis vient le printemps
Les processus de documentation peu à peu remuent et altèrent le déroulement d’événements. Loin d’être passifs, ils offrent une structure à leurs sujets; ils ritualisent leur quotidien, tant professionnel que privé. Ils participent aux événements et génèrent davantage d’énergie, ou régulent le progrès. L’acte de documenter épouse certaines formes, et cette œuvre cherche à reconnaître leurs diverses façades qui simultanément se substituent à l’original et acquièrent de l’authenticité.
Cette œuvre recense des traces dans des environnements domestiques et extérieurs. Elle marie des notions de représentation et d’interprétation à l’intérieur d’un contexte personnel se prêtant à des lectures fictives. Son changement de perspectives intrinsèque pourrait être en lien avec une intention autobiographique ou idéologique, où le corps devient une présence politique et l’espace se transforme en une arène pour expérimenter et examiner une perfection hypothétique. En tant qu’anticipation du soulèvement de nouvelles générations et d’une transition d’autorité, cette œuvre traite du processus de se regarder soi comme passé.
La terre tourne, et le soleil se lève et se couche. Les saisons changent, la neige fond, et le printemps arrive. La vie révèle sa forme rotative, tandis que de nouvelles générations émergent, se confrontant et rebellant. Le conflit entre passé et futur implique un processus difficile de destruction et d’équilibre, visant l’harmonie dans un ordre nouveau. En observant la croissance et le développement de mon fils de 8 ans, je questionne le rôle de père, de gardien et d’éducateur, et je songe à l’imaginaire que j’ai nourri et aux limites que j’ai inconsciemment établies. En considérant l’univers qu’il a à la fois dérangé et généré, je me sens inspiré par les perceptions se chevauchant de fiction et de réalité.
Les photographies et les vidéos dialoguent doucement dans l’espace d’exposition pour construire un contexte environnemental et visuel cohésif qui fait référence à divers intérêts, dont la transition, la fiction, l’espace, le corps, le pouvoir, la volonté et le récit. Ces images vidéo et photographiques proposent un monde autonome où les objets témoignent de gestes quotidiens et où des fragments traduisent une forme abstraite de la vie de tous les jours. Ces éléments sont se manifestent en rotation, prenant part au cercle infini d’une vie personnelle, où les désirs ultimes sont un ciel et l’habileté de voler.
Chih-Chien Wang
Traduction: Jennifer Couëlle
Les processus de documentation peu à peu remuent et altèrent le déroulement d’événements. Loin d’être passifs, ils offrent une structure à leurs sujets; ils ritualisent leur quotidien, tant professionnel que privé. Ils participent aux événements et génèrent davantage d’énergie, ou régulent le progrès. L’acte de documenter épouse certaines formes, et cette œuvre cherche à reconnaître leurs diverses façades qui simultanément se substituent à l’original et acquièrent de l’authenticité.
Cette œuvre recense des traces dans des environnements domestiques et extérieurs. Elle marie des notions de représentation et d’interprétation à l’intérieur d’un contexte personnel se prêtant à des lectures fictives. Son changement de perspectives intrinsèque pourrait être en lien avec une intention autobiographique ou idéologique, où le corps devient une présence politique et l’espace se transforme en une arène pour expérimenter et examiner une perfection hypothétique. En tant qu’anticipation du soulèvement de nouvelles générations et d’une transition d’autorité, cette œuvre traite du processus de se regarder soi comme passé.
La terre tourne, et le soleil se lève et se couche. Les saisons changent, la neige fond, et le printemps arrive. La vie révèle sa forme rotative, tandis que de nouvelles générations émergent, se confrontant et rebellant. Le conflit entre passé et futur implique un processus difficile de destruction et d’équilibre, visant l’harmonie dans un ordre nouveau. En observant la croissance et le développement de mon fils de 8 ans, je questionne le rôle de père, de gardien et d’éducateur, et je songe à l’imaginaire que j’ai nourri et aux limites que j’ai inconsciemment établies. En considérant l’univers qu’il a à la fois dérangé et généré, je me sens inspiré par les perceptions se chevauchant de fiction et de réalité.
Les photographies et les vidéos dialoguent doucement dans l’espace d’exposition pour construire un contexte environnemental et visuel cohésif qui fait référence à divers intérêts, dont la transition, la fiction, l’espace, le corps, le pouvoir, la volonté et le récit. Ces images vidéo et photographiques proposent un monde autonome où les objets témoignent de gestes quotidiens et où des fragments traduisent une forme abstraite de la vie de tous les jours. Ces éléments sont se manifestent en rotation, prenant part au cercle infini d’une vie personnelle, où les désirs ultimes sont un ciel et l’habileté de voler.
Chih-Chien Wang
Traduction: Jennifer Couëlle